6) ORPAILLAGE: Le Matériel

Pour l'orpaillage la batée est l'outil le plus important.

Le Pan Américain est un chapeau chinois d'orpaillage à fond plat.
Orpailleur, chercheur d'Or, nous avons ce que vous cherchez et cela ne coûte pas beaucoup d'argent.

Orpaillage de loisir

L'orpaillage est une technique d'exploitation artisanale de l'or consistant à chercher des fragments d'or dans des rivières, des ruisseaux ou d'autres cours d'eau en utilisant des techniques simples telles que des tamis, des paniers ou des pompes. Cette pratique est souvent utilisée dans les pays en voie de développement où l'extraction d'or est une source de revenus pour de nombreuses communautés locales. Cependant, l'orpaillage peut causer des dommages environnementaux si des produits chimiques sont utilisés pour séparer l'or du sable, ou si les exploitations sont mal gérées et perturbent les écosystèmes des cours d'eau.

Législation en France
L’or est une substance relevant du régime légal des mines et est donc soumise aux dispositions du code minier et notamment son article L.121-1.
En cas de la pratique d'orpaillage en tant que loisir, cette activité doit faire l’objet d’une déclaration préalable au préfet de département, en indiquant le matériel qui sera utilisé, ainsi que les zones et périodes de recherches prévues et le souhait de disposer librement du produit des recherches. L’orpaillage de loisir ne peut utiliser que des moyens traditionnels (pelle, bâtée, petite rampe de lavage) ; l’emploi d’engins mécaniques (drague, pelle mécanique, suceuse, motopompe etc.) est strictement interdit, ainsi que l’usage de barres à mine et de façon générale tout outil ou dispositif susceptible de détruire la roche en place. De même, l’emploi de tout produit chimique et notamment des produits cyanurés ou de mercure est strictement interdit.

L’orpaillage utilise plusieurs techniques pour extraire l’or des sédiments des rivières.
La recherche de pépites d'or dans les sédiments ou les sols est une activité fascinante qui combine l'aventure en plein air avec la possibilité de découvrir de véritables trésors. 

Voici quelques méthodes et outils les plus courants :
Les tamis : c’est une grille permettant de faire un tri grossier. Ils sont utilisés pour filtrer les sédiments et pour séparer les gros cailloux, les graviers fins, le sable et l'or.
La batée : La batée, cet outil emblématique de l'orpailleur, grâce à sa forme spécifique et à la technique de lavage qu'elle implique, elle se présente sous la forme d'un large récipient pouvant être fabriqué en bois, en métal ou en plastique. Les chercheurs d'or y versent le mélange de sable et de gravier du fond ou des abords de la rivière; avant de l'agiter dans l'eau. Cette technique permet à l'or, par sa densité supérieure, de se séparer des autres matériaux et de se déposer au fond de la batée. C'est une méthode éprouvée qui, malgré sa simplicité, reste d'une efficacité redoutable pour l'extraction de l'or.
Le pan américain : Semblable à la batée traditionnelle, cet outil est généralement plus grand et équipé de rainures conçues pour faciliter la capture de l'or. Ces caractéristiques améliorent l'efficacité de la séparation de l'or des autres matériaux lors du processus d'orpaillage.
Le sluice : C’est une rampe inclinée avec des riffles (barrettes) qui retiennent l’or. On verse les sédiments sur la rampe et l’eau courante emporte les matériaux plus légers, laissant l’or piégé dans les riffles.
Le highbanker est une version mobile et efficace du sluice traditionnel, généralement pourvu d'une pompe qui facilite l'acheminement de l'eau et des sédiments. Cette innovation permet aux chercheurs d'or de traiter rapidement de grandes quantités de matériaux, augmentant ainsi leurs chances de récupérer de l'or. Grâce à son portabilité, le highbanker est idéal pour les prospecteurs qui souhaitent explorer différents sites sans être limités par la nécessité d'une source d'eau fixe.
Le dragage, employé dans les rivières profondes, consiste à utiliser des pompes pour aspirer les sédiments du fond et les faire passer à travers une rampe de lavage.
Le détecteur de métaux est souvent associé à la recherche de trésors enfouis et, en particulier, à la quête de pépites d'or dissimulées dans les sédiments ou le sol. Cependant, il est vrai que dans la France métropolitaine, les chances de tomber sur de telles pépites sont extrêmement rares. Les détecteurs de métaux y sont plutôt utilisés par les passionnés d'histoire et d'archéologie, à la recherche de reliques et d'objets anciens, témoins du riche passé du territoire.

Ces techniques varient en complexité et en efficacité, mais toutes reposent sur le principe de la densité de l’or, qui est plus lourd que la plupart des autres matériaux trouvés dans les rivières. 

Depuis l'Antiquité, les tamis, la bâtée et le sluice étaient déjà utilisés, témoignant de l'efficacité de ces outils.
Nos ancêtres les Gaulois vouaient un vrai culte à l’or. Ils fabriquaient des colliers massifs, des bagues et même des cuirasses en or. L’abondance de ce métal précieux avait rendu la Gaule célèbre à tel point que César l’appelait « Gallia Aurifera »

L'or sa formation: 
L’or se forme dans la nature à travers plusieurs processus géologiques et cosmiques fascinants :
Origine cosmique : L’or est créé lors d’événements cataclysmiques dans l’espace, comme l’explosion de supernovas ou la collision de deux étoiles à neutrons. Ces événements produisent des conditions extrêmes qui permettent la formation de métaux lourds, dont l’or.
Formation terrestre : Sur Terre, l’or se forme principalement dans les veines hydrothermales. Lorsque les montagnes se forment, des fluides riches en minéraux, y compris l’or, circulent à travers les fissures et les failles des roches. En se refroidissant, ces fluides déposent l’or et d’autres minéraux, formant des veines aurifères.
Érosion et dépôt : L’érosion des roches contenant de l’or libère des particules d’or qui sont transportées par les rivières et les cours d’eau. Ces particules se déposent ensuite dans les alluvions, où elles peuvent être récupérées par les orpailleurs.
Ces processus montrent à quel point l’or est un métal précieux et rare, formé à la fois par des événements cosmiques spectaculaires et des processus géologiques terrestres.

Désignation du nom de la trouvaille en or en fonction de sa taille:
Une pépite : c’est un morceau d’or assez épais pour être tenu entre deux doigts.
Une paillette : c’est un très petit morceau d’or plat qui mesure moins d’un centimètre.
Le ciel étoilé : c’est une expression utilisée par l’orpailleur lorsqu’il aperçoit une belle quantité de paillette d’or au fond de sa bâtée.

Propriétés singulières de l'or et utilisation en bijouterie:  
L'or  "pur " se déforme facilement à froid, par martelage ou par étirement (tréfilage, laminage), il se cisèle aisément. Il a de ce fait été utilisé très tôt pour fabriquer des bijoux et ornements, sous forme de fines feuilles d'or obtenue par laminage pour « plaquer » des objets, sous forme de fil d'or, simple fil textile de décoration ou fil ultrafin obtenu par tréfilage.

La malléabilité exceptionnelle de l'or permet de créer des feuilles extrêmement fines. Une feuille d'or peut atteindre une épaisseur d'environ 0,2 micromètres (µm), soit 0,002 millimètres.

Dans le domaine de la bijouterie et de la joaillerie, la création de bijoux en "or" implique l'utilisation d'alliages pour augmenter la dureté et offrir différentes teintes en variant les proportions d'argent et de cuivre. Les alliages qui contiennent du palladium, du platine ou du nickel sont aussi essentiels pour fabriquer de "l'or blanc" ou "l'or gris" en joaillerie.

Vous désirez collectionner de petites bouteilles avec des feuilles d'or.